C'est tellement facile !
Article de Y.Povillon paru dans le midi-libre du 08/08/13
"Les travaux ont été stoppés en attendant l’audience de ce matin.
La parole est à la justice. Au juge du tribunal administratif. Ce matin, il devra trancher le litige qui oppose une grande partie des résidants du quartier du Pont de Villeneuve et la municipalité.
Au coeur de ce litige très... politique, le nombre de logements: 350 pour les opposants, 83 pour la mairie : «Ce chiffre est ferme, le maire s’est engagé publiquement», commente en l’absence du maire en vacances, Philippe Gabaudan, le secrétaire général des services. Dans le fond, les oppositions trouvent toujours les mêmes réponses : pour Jean-Claude Bonnafoux, ancien premier adjoint de la commune, et farouche défenseur du site : «L’augmentation de la population dans ce quartier à 3 km du village va entraîner de gros inconvénients, tous relevés par le commissaire enquêteur.» En matière denuisances sonores, sur le risque des inondations et surtout en terme de conditions de circulation. Ce quartier, enclavé à deux pas de la RD 612, se trouve en effet «dans une impasse» sans accès pour les voitures.
Des remarques que balaye Philippe Gabaudan: «L’encombrement de la RD 612 est le même que l’on soit à Vic, Mireval, Frontignan ou même Sète. Arrêtent-ils de construire pour autant ? Non. Tous les matins j’entends que les accès de Montpellier sont bouchés, ce n’est pas 80 logements de plus qui vont y changer quelque chose.» Sur l’inondabilité, le DGS estime que le site ne l’est plus depuis les travaux de consolidation de la digue.
Pour autant et en dépit des arguments municipaux, les riverains maintiennent mordicus leur opposition : «Ce projet est mal ficelé, fait à la va-vite sur un site qui a toujours été un déversoir naturel des eaux de la Mosson», conteste tour à tour Joachim Barroso, Jean-François Gantner ou encore Christophe Roux. Tous craignent, en particulier, la circulation pour sortir du futur quartier en voitures : «Ce sera l’enfer ! », imagine l’un d’eux.
La réponse de Philippe Gabaudan est plus politique : «Ce qui les embête, au fond, c’est d’avoir des voisins et plus encore du logement social ! » Et à l’attention des anciens élus de la majorité précédente: « L’urbanisation de ce site a été rendue possible par la précédente équipe, dans le schéma de cohérence territoriale. Si c’était une autre équipe qui faisait ce projet, les mêmes qui sont contre aujourd’hui seraient favorables. » Autant d’arguments qui vont se retrouver face-à-face aujourd’hui au tribunal administratif de Montpellier. L’audience en référé suspension doit décider la poursuite ou l’arrêt de travaux commencés début juillet puis stoppés par le promoteur. « Nous ne ferons pas appel de la décision, explique Philippe Gabaudan. Nous nous contenterons de suivre les recommandations du juge et nous relancerons la procédure. » Autant le dire, le projet est loin d’être enterré."
J'ai souligné tout ce qui retient mon attention :
Le journaliste écrit qu'il s'agit d'un litige très politique. S'il entend par politique la gestion de la cité, oui alors ce combat est politique. S'il entend comme Scribouillard 2nd (il a été remplacé au rang de premier par le tireur de chasse d'eau), que politique c'est un combat contre la municipalité actuelle parce que cette emunicipalité, il se plante ! Et que les candidats à 14 ne s'y trompent pas...
Scrib 2 (c'est plus court) : dit le maire s'est engagé publiquement à 83 logements ! Dois-je lui faire la liste des engagements publiques de son boss, que cleui-ci n'a pas respecté ? Et de plus pourquoi au projet presque définitif de PLU, les terrains suceptibles d'accueillir le solde de logements au pont (260 et des brouettes) n'ont pas été classés non constructibles ? Et pourquoi l'engagement de Lou Ravi dans le cadre du PLH ne semble pas, et de loin, reprendre cette diminution drastique du nombre de logements ???? Qu'il fasse une déclaration sous serment et alors là on verra ! Chiche M le tireur de chasse d'eau ??
Concernant la circulation, l'argument de Scrib 2 et de haute portée intelectuelle et politique : puisque les autres continuent à construire au risque d'engorger les routes, pourquoi pas nous ! Quelle vision !! Dire que ce sont ces types qui "gèrent" notre commune !!
Le pompon de sa haute pensée reste quand même : au fond ce qui les embêtes c'est d'avoir des voisins et surtout du HLM. Là c'est de la pure diffamation, et nous allons l'attaquer sur ce terrain. C'est le même argument hautement élaboré, en terme de pensée, qu'ils ont utilisé pour tenter de discréditer le combat du collectif PLUriel. Il échappe à leur petitesse que l'on puisse proposer des alternatives, non pas au nombre de logements sociaux et autres, mais quant aux secteurs à urbaniser. Il est tellement plus simple pour de petits esprits de camper sur leurs certitudes plutôt que de débattre !
Ah ça rira, ça ira, ça ira : vivement 14 qu'on se débarasse de ces ânes !